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Notre mission : 
Reconnaître la blessure,
Réparer la personne 

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La CRR a été créée pour reconnaître et réparer les personnes victimes de violences sexuelles présumées commises par des membres d’instituts religieux.*

 

La commission a vocation à accompagner dans sa démarche de reconnaissance et de réparation, toute personne victime de violences sexuelles commises par un religieux ou une religieuse, membre d'un institut de la CORREF (liste des membres de la CORREF) ou par un membre d'une association de fidèles et institution menant la vie commune et volontairement affiliée à la CRR - sans avoir à devenir membre de la CORREF - (liste des communautés adhérentes). La CRR est compétente, quelle que soit la nationalité de la victime, pour tous les faits présumés commis sur le territoire national ou à l'étranger. 

 

La personne qui saisit la CRR doit avoir été mineure ou majeure "en situation de vulnérabilité" au moment des faits, la notion de vulnérabilité étant entendue largement. Il s'agit le plus souvent de religieuses au noviciat ou cloîtrées ou d'un adulte abusé dans le cadre d'un accompagnement spirituel ou au séminaire. 

 

La CRR  prend en compte la parole de la victime pour apprécier la gravité des faits dénoncés ainsi que les conséquences des violences subies. La CRR n’a pas de pouvoir d’enquête. Face à l’impossibilité d’établir la preuve des faits, compte-tenu de l’ancienneté des faits subis par un enfant dans l’intimité et le secret, sans témoins ni preuves objectives, la justice restaurative s'en remet à la vraisemblance d’un récit de vie.

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La CRR détermine en fonction de chaque personne, les modalités de réparation possibles,  réparations financières et non financières.

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*Une autre commission, l'Inirr, est compétente pour les abus commis non par des religieux mais par des prêtres diocésains. 

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Cliquez en bas à droite de la vidéo pour avoir le son

Drapeau anglais
Drapeau espagnol

La Ciase (Commission indépendante des abus sexuels dans l'Eglise) a permis la prise de conscience de l'ampleur des abus et leur dénonciation; la CRR (Commission Reconnaissance et Réparation) ouvre une nouvelle étape, celle de la réparation.

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​​À la suite de la publication du rapport de la CIASE (dit « rapport Sauvé »), la CORREF (Conférence des religieux et religieuses de France) a décidé en novembre 2021, de créer une commission indépendante pour la réparation des violences sexuelles commises par des membres des instituts religieux. 

 

Telle est la mission de la CRR créée en novembre 2021.

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La CRR a fait le choix de la justice restaurative, quand la justice pénale ou civile ne peuvent plus rien (en raison du décès de l'auteur, de la prescription, de l'absence de preuves ou de la rigidité des procédures et qualifications). 

 

La condition de réussite est la confiance des personnes et instituts religieux dans la démarche de justice restaurative menée par la CRR. La confiance  des instituts religieux d'abord qui acceptent de moindre exigences que la justice civile en termes de preuve et de défense. En contrepartie, la personne victime accepte d'être réparée selon des modalités différentes.

 

Lorsque les faits ne semblent pas prescrits, ou lorsque la personne mise en cause est vivante, la CRR invite la victime à s'informer de ses droits, à saisir la justice civile ou pénale et à se faire accompagner par le conseil de son choix. En outre, une plainte de la personne victime ou un signalement au procureur de la République sont toujours possibles.

Plus de 900 personnes victimes nous ont déjà contacté 

Nous sommes à votre écoute au

09 73 88 25 71
Du lundi au vendredi, entre 9h et 17h

ou par mail:  accueil@crr.contact

« J'ai trouvé à la CRR une véritable écoute qui pour moi a été déterminante dans la confiance que j'ai pu mettre dans la démarche. Ce n'était pas pour moi une évidence au départ. J'avais énormément réfléchi et hésité avant de faire le pas. Le rendez-vous m'a conforté dans mon choix et réconforté face à mon statut de victime et reconnu comme tel ».

Vous souhaitez plutôt que l'on vous contacte ?
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La Commission s’engage à assurer la confidentialité de l’identité des victimes et de leur récit ; nous vous invitons à aller consulter notre politique de confidentialité, afin d'obtenir plus d'informations sur la protection des données recueillies.

ReconnaÃŽTRE

La CRR prend en compte la parole, recueille le témoignage, et prends la mesure de la gravité des faits subis par chaque personne qui la saisit.

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La commission n’a ni les moyens, ni l’ambition de réaliser une enquête comme le font des services de police ou une instruction. C’est pourquoi, elle se détermine en fonction des éléments apportés par la victime au cours d’entretiens, au vu des informations fournies par l’institut concerné, ainsi que par des vérifications sommaires qu’elle aura pu réaliser.

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La CRR s’appuie sur les déclarations circonstanciées de la personne, sur tout document qu’elle apporte spontanément (photos, dessins, presse, livret scolaire, recherches personnelles, témoignages, attestations médicales…). De même elle va interroger et faire des recherches auprès de la congrégation à laquelle appartenait la personne mise en cause.

 

La CRR accompagne chaque personne victime pour évaluer avec elle les conséquences des violences subies sur l’ensemble de sa vie (personnelle, familiale, professionnelle, spirituelle). 

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La CRR formule à l'institut religieux mis en cause, des demandes de reconnaissance et de réparation pour la personne victime. 

 

TIERS DE justice

La CORREF a voulu cette commission indépendante pour qu'elle se pose en tiers de justice entre la victime et les instituts religieux. En tant que tiers de justice, la CRR établit un dialogue à trois, entre la victime et l'institut religieux mis en cause.

 

Nombre de victimes ont une expérience très négative des démarches qu’elles ont effectuées auprès de l’Église et sont, de ce fait, devenues très méfiantes. D’autres, très démunies et blessées, ne sont pas en mesure de traiter directement avec un institut, aussi bien disposé soit-il ; d’autres enfin, ont quitté l’Église et ne veulent à aucun prix avoir à faire avec elle.

 

D’où la nécessité de la présence d’un tiers qui pratique une impartialité engagée pour construire une relation de confiance aussi bien avec les victimes qu’avec les instituts. Une telle démarche implique que soit banni du fonctionnement de la commission tout vocabulaire religieux. La CRR se réfère exclusivement à un langage civique (faute, culpabilité, réparation) le seul qui puisse être partagé par tous.

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Ce tiers de justice ne doit pas être assimilé à une personne (comme le juge) mais bien à une fonction. 

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répaRER

La CRR recommande des mesures de réparations personnalisées visant à la reconstruction de la victime ainsi que la responsabilisation des congrégations religieuses. La réparation devra donc tenir compte de la gravité des faits et de leurs répercussions sur la vie de la victime, au par cas.

 

La CRR propose à la fois une réparation financière mais aussi d’autres formes de réparations non financières. Ces réparations sont propres à chaque personne victime : acte de reconnaissance public ou privé, journée mémorielle, recherche d’autres victimes, atelier d'écriture, travaux de recherche...

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La réparation financière est personnalisée, globale mais néanmoins plafonnée. La réparation financière participe à la reconnaissance et à la réparation. C'est  un geste qui clôt et qui ouvre tout à la fois.

Les informations personnelles que vous renseignez dans le formulaire de contact font l’objet d’un traitement par la CRR afin de répondre et de donner suite à votre demande de contact, de renseignement ou de saisine de notre commission. 

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